[France 3] Pink Mobility : la success story
Pour éviter les transports en commun, il y a le scooter électrique. Un marché qui connaît une croissance spectaculaire depuis quelques mois en région parisienne. Gros plan aujourd’hui sur Pink, une entreprise des Yvelines qui voit la vie en rose. Elle est la 3ème marque française dans ce secteur. (Antoine Marguet et Yoann Dorion)
« Sur les routes d’Ile-de-France, il ne fait pas un bruit. Voici le Fly, le scooter haut-de-gamme de chez Pink, marque française de deux-roues électriques assemblés dans les Yvelines. Créée par un ancien de chez PSA, cette marque a misé très tôt sur les scooters non polluants, avec des arguments écologiques mais aussi économiques : « Cela coûte 20 fois moins cher de faire 1 kilomètre en scooter électrique qu’en scooter thermique. Pour l’entretien, juste les pneus à changer et les plaquettes. Sinon, il n’y a rien d’autre. » (Ghislain Lestienne, Président-fondateur de Pink)
En seulement 6 ans, Pink est devenue la 3ème marque la plus vendue en France avec 1500 immatriculations cette année. Des scooters dont les éléments sont fabriqués en Chine mais assemblés ici dans les Yvelines par une vingtaine de salariés, comme cet équivalent 50cc pour le loueur YEGO, idéal à Paris. Mais aussi des machines plus puissantes comme ce Fly qui peut atteindre les 130 km/h pour 120 kilomètres d’autonomie : « Il n’y a pas que les Parisiens qui utilisent les scooters : il y a aussi des banlieusards et des grands banlieusards. Il faut pouvoir se rendre dans Paris. Aujourd’hui Paris est embouteillée ; les grandes métropoles sont embouteillées. Le scooter électrique 125 est la solution, l’alternative à la voiture. » (Auriane Lestienne, co-fondatrice de Pink)
Malgré un prix d’achat plus élevé, les ventes de deux-roues électriques progressent à Paris ; elles ont doublé pour les 50cc et augmenté de 35% pour les 125cc. Un succès dans un marché encore balbutiant : « Pour l’instant, c’est un marché qui est très asiatique parce qu’il y a une culture du deux-roues là-bas ; peut-être moins prégnante en Europe. Même si en Europe cela commence à bien fonctionner. En France aujourd’hui, on a 45 000 deux-roues électriques sur les routes. » (Cécile Goubet, AVERE France)
D’ici une décennie, Pink espère devenir un constructeur français à part entière et plus simplement un assembleur. Un défi car, pour le moment, il est difficile de trouver des fournisseurs ici en France. »
Voir tout le reportage réalisé par Antoine Marguet et Yoann Dorion et diffusé le 23 mai 2022 à 12h00 (03.09 à 05.13) : https://www.france.tv/france-3/paris-ile-de-france/jt-12-13-paris-ile-de-france/3480607-emission-du-lundi-23-mai-2022.html