[BFMTV Paris] Paris sans diesel ni essence : les acteurs de la mobilité mis au défi des transports propres
Si les quatre roues se détournent peu à peu des énergies fossiles, les deux-roues vont devoir eux aussi entamer cette conversion. A Paris, l’entreprise Pink Mobility créée par un ancien ingénieur de PSA a développé des scooters électriques avec notamment une gamme utilitaire.Près de 300 scooters de livraison circulent ainsi actuellement dans la capitale. Tarek Tarchoul, directeur d’O2 Transport ne regrette pas d’avoir adopté ces scooters.
Paris veut devenir une ville neutre en carbone d’ici 2050. Pour y parvenir, la mairie de Paris s’est notamment donnée pour ambition de mettre fin à la circulation des véhicules diesel en 2024 puis aux véhicules essence en 2030. Véhicules particuliers ou transports collectifs, tous vont devoir renoncer aux moteurs thermiques.
Dans les transports en commun, la RATP a commencé sa mutation. Dans la capitale des bus propres ont déjà fait leur apparition notamment sur la ligne 341, desservie par des bus 100% électriques. D’ici 2025, les 4.700 bus RATP doivent ainsi être convertis aux énergies propres. Deux tiers circuleront à l’électrique et un tiers au biogaz. Un investissement massif de plusieurs centaines de millions d’euros est engagé, y compris pour équiper les 25 centres bus en bornes électriques pour recharger es bus. Mais, à terme, la RATP table sur des économies.
« L’électricité c’est à peu près quatre fois moins cher que le diesel. Un bus diesel ça consomme entre 40 et 50 litres au 100. Donc ça coûte 40 ou 50 euros, voire plus maintenant aux 100 kilomètres. Là, on est plutôt à 10 ou 15 euros pour 100 km », explique Nicolas Cartier, directeur du programme Bus2025 à la RATP.
Vers la généralisation des taxis à l’hydrogène?
« BFMTV » | Ecrit par Alexandre Chauveaupublié | 07/08/2018